Aménagement raisonnable : une obligation encore trop floue pour beaucoup d’employeurs

illustration sinpirée de Perdelle-Néo, dispositif de soutien ergonomique, conçu pour soulager les douleurs musculo-squelettiques liées au travail

Lorsqu’un salarié en situation de handicap rencontre des difficultés dans l’exercice de ses missions, l’employeur a l’obligation de mettre en place un aménagement raisonnable.

Mais qu’entend-on par là ?

L’aménagement raisonnable, ce n’est pas un « plus » ou un « bonus », c’est une obligation légale visant à garantir l’égalité de traitement.

Concrètement, il s’agit de prendre des mesures adaptées pour permettre au salarié : d’accéder à l’emploi, d’y rester, et de travailler dans des conditions équitables.

Quelques exemples :

✔️ Adapter les horaires de travail

✔️ Réaménager un poste ou fournir du matériel spécifique

✔️ Réorganiser certaines tâches ou modalités de travail

✔️ Mettre en place du télétravail partiel

Le caractère « raisonnable » se définit au cas par cas

Il doit tenir compte des besoins du salarié, mais aussi des contraintes de l’entreprise (taille, ressources, organisation). En revanche, l’absence de mise en place peut être considérée comme une discrimination.

En pratique, l’aménagement raisonnable est souvent une solution gagnant-gagnant :

il permet au collaborateur d’exprimer pleinement son potentiel tout en renforçant la performance collective.

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