Faut-il évaluer les capacités cognitives des personnes en situation de handicap avant d’entrer en formation ?
Cette question peut déranger, mais elle est essentielle pour construire des parcours réellement inclusifs.
🎯 Pourquoi évaluer ?
L’évaluation cognitive peut être un levier précieux pour mieux cerner les besoins d’une personne en situation de handicap, adapter le rythme, le contenu, les modalités. Elle ne doit jamais être une fin en soi, encore moins un filtre à l’entrée. Elle doit être un outil d’ajustement, pas d’exclusion.
⚠️ Mais attention : handicap et traitements impactent parfois les capacités évaluées. Certaines limitations observées peuvent être transitoires, contextuelles, ou liées à un traitement médicamenteux. Il est donc fondamental d’analyser ces facteurs avec discernement, pour éviter de fermer des portes à tort.
Un projet professionnel doit être réaliste et réalisable, oui — mais il doit aussi respecter le potentiel global de la personne, dans un environnement de formation adapté, avec les bons soutiens.
🤝 Vers une formation sur-mesure et inclusive.
Avec des dispositifs comme Ressource Handicap Formation (RHF) ou l’appui de Agefiph, du FIPHFP, de l’Association OETHou des employeurs, il est possible d’adapter l’ingénierie pédagogique, les outils, les rythmes. L’évaluation devient alors un point de départ pour coconstruire, pas un seuil d’admission.
💬THransition propose des évaluations sur mesure quand le handicap doit être pris en compte en amont d’une formation :
- Evaluer le besoin en intervention sur le collectif pédagogique
- Mesurer le besoin en compensation
- Soutenir une demande de formation (en amont d’un dossier de financement)
- Lever les freins périphériques : soutien psy, remédiation cognitive, sensibilisation du collectif